vendredi 12 février 2016

L'Éveil (vers la Cité de Cristal) été 2014


PRÉAMBULE
Ce qui vous est présenté est une fable.
Les auteurs de cette fable sont un collectif d’êtres de Lumière formé de Mère Marie, de Maître Jésus,  de Maître Archange Michaël, de Grand Maître Saint-Germain et d’un Être cristallin.
Le narrateur est l’Être cristallin.
Le canal de Lumière est Aériella (Donatte Beaulieu).
Une fable est un court récit qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Elle se caractérise souvent par la mise en scène d'animaux qui parlent mais peut également mettre en scène d’autres entités ou des êtres humains.
Une leçon de vie est généralement exprimée à la fin ou au début de la fable. Cette leçon peut aussi ne point être exprimée, le lecteur devant la dégager lui-même.
Une fable se situe dans un temps quelconque. D’ailleurs, le temps n’existe point. Il est là seulement pour vous situer dans une certaine période. Cette histoire peut se dérouler aussi bien, hier qu’aujourd’hui, que demain.
Il n’y a point de temps, sauf le moment présent.
Si vous choisissez de le partager, faites-le dans son intégralité par respect pour leurs auteurs, les Êtres de Lumière. 
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Respirez lentement et profondément... Inspirez... Expirez.
Encore une fois. Encore une autre fois. Bien.
Rappelez-vous quand vous aviez trois, quatre ans. Vous aimiez les histoires, les contes de fée, peut-être même les contes fantastiques.
Vous êtes cet enfant. Vous êtes assis, votre coeur palpite de joie, car vous aimez plonger dans cet univers merveilleux de la Fantaisie.
Au fond de vous, vous savez que ce monde existe vraiment.
Au milieu de vous, il y a la conteuse d’histoire. Elle se nomme Aériella.
Maintenant que vous êtes prêts, elle se penche sur son livre d’histoires et commence à vous la raconter.

INTRODUCTION
Les personnes qui sont les principaux interprètes de cette histoire sont un jeune homme et une jeune femme. Leur âge importe peu. Le coeur n’a point d’âge. Ils vivent chacun dans leur village.
La jeune fille s’occupe des soins car, dans sa famille, plusieurs personnes sont malades. Elle occupe la plus grande partie de son temps à voir à leur bonheur tout en leur prodiguant des soins par les plantes dont elle seule connaît leur efficacité.
Dans le même temps, le jeune homme vit, quant à lui, dans un autre village. Il y est prospère. Il s’occupe de la vente de certains biens. Son portefeuille est très garni. mais, dans son coeur, il y a un vide. Il croit qu’il y a autre chose.
Tous les deux, sans se connaître, décident de partir. Elle, pour cueillir des herbes; lui, pour faire le vide dans sa tête. Il y a un bois. Ils décident tous deux, toujours sans se connaître, d’aller marcher.
Dans ce bois, il y a des arbres qui sont grandioses.
Elle cueille tous les produits, toutes les herbes dont elle a besoin pour faire des potions. Elle est fière, elle a cueilli tout ce dont elle avait besoin.
Lui, marche. Il ne voit ni personnes, ni arbres. Il est comme un automate. Il est dans ses pensées. Il croit qu’il peut faire autrement, qu’il peut aider, mais ne sait point comment. Il voit cette jeune fille qui est accroupie. Il se demande pourquoi.
‘ Qu’est-ce qu’une jeune fille peut bien faire dans un bois comme celui-ci ? 
Sa curiosité l’amène à l’aborder, à lui dire bonjour.
Elle est un peu surprise, ne l’ayant point entendu. En même temps, elle est un peu effrayée, elle est seule. Tout de suite, il la rassure. Il se demande juste ce qu’elle fait. Elle lui raconte : les soins..., la maladie... Il écoute. Il n’est point au courant car, dans son village, il n’y a point ce genre de maladies.
Quelqu’un au loin les surveille. Ils se sentent épiés. Ils regardent... Un homme âgé les observe. Ils sont curieux. Ils décident d’aller voir cet homme âgé. Cet homme est habillé drôlement. Il porte une cape, un grand capuchon. Ses cheveux sont cachés. Mais dans ses yeux se dégage une lueur, une flamme. Tous deux sont hypnotisés par ses yeux...
Il leur parle d’un monde, d’un monde à part, loin de leurs problèmes journaliers, un monde où tous peuvent y accéder. Il suffit de croire en ce monde.
Tous deux posent la question : « Mais où est ce monde ? »
Il montre là-haut.
Les deux jeunes personnes se regardent et disent : « Oh ! Il a trop bu ou il a eu trop de soleil ! Il n’y a rien là-haut. »
Le monsieur acquiesce : « Il est vrai. Vous ne pouvez le voir avec vos yeux. Alors, fermez vos yeux. Concentrez-vous. Qu’est-ce que vous voyez, les yeux fermés ? »
Le jeune homme lui dit : «Il fait noir. Je ne vois rien.»
La jeune fille répond : «Je vois un jardin plein de fleurs.» 
Le jeune homme se concentre plus : « Ah ! Je vois un pont, un ruisseau. Et des poissons qui coulent avec le ruisseau qui descend. »
Ils ouvrent leurs yeux.
L’homme a disparu.
Ils regardent autour d’eux. Ils sont dans l’endroit qu’ils ont imaginé. Il y a un ruisseau, un pont. Il y a plein de fleurs, c’est un champ. Ils ne sont plus dans le bois. Ils se regardent un peu apeurés. Mais tout est si calme.
Tous deux sont lumineux. Ils regardent au loin... Une immense montagne avec de la neige. Ils n’ont jamais vu de la neige. Ils se regardent. Tous deux décident de partir à l’aventure.
Chemin faisant, il y a de drôles d’animaux. Il y a de drôles d’individus aussi, petits, qui les observent avec de grands yeux, mais ils ont un sourire.
Ce qu’ils pensent, c’est qu’ils ne sont plus sur Terre. Ils se croient dans un autre monde, un monde imaginaire, un monde d’aventures.
Ils avancent tous les deux, sans craintes, car ils savent, qu’au fond d’eux, il n’y a rien à craindre. Ils ont vu dans les yeux de cet homme, un amour profond.
Alors, ils sont prêts à poursuivre ce chemin, cette chance qui leur a été donnée d’avoir une vie nouvelle.
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Nos deux jeunes amis marchent côte-à-côte dans leur nouvel univers.
Avec leurs yeux, ils remarquent une nuance dans les couleurs. Ils se posent des questions, leur mental est très actif. Ils n’ont point commencé à réaliser avec le coeur, ils ne sont ni sur la Terre, ni dans un autre univers, selon leur point de vue. Ils sont à la fois transportés et, à la fois, quelque peu..., je ne dirais point apeurés, mais... Ils se questionnent.
Ils voient au loin ce qui pourrait être un animal. Ils s’avancent doucement. Ils se regardent et tous les deux décident d’avancer encore plus près. Quand ils arrivent devant cet animal, cela ressemble à un âne. Il est assis sur son derrière. Il attend. Ils se regardent... L’âne se met à parler. Oh ! Ils ont un mouvement de recul.
« Nous ne sommes vraiment plus sur la Terre » pensent-ils.
L’âne leur dit : « N’ayez crainte. Je n’en veux point à vos coeurs physiques. Je suis un messager... Messager de paix. Plusieurs messagers de paix vous rencontrerez sur votre chemin ayant différentes leçons, différents enseignements à vous transmettre. Ceci a été fait à votre demande, non point consciente, mais inconsciente. Laissez-moi vous expliquer.
Votre vie, à chacun de vous, était quelque peu futile. Il est vrai, pour vous, jeune demoiselle, vous aidiez et aidiez et aidiez, mais pensiez-vous à vous ? Non point ! Et vous, jeune homme, dans votre château, vous accumuliez écu par dessus écu. Étiez-vous heureux, êtes-vous vraiment heureux ? Ceci est le point important, le bonheur. Vous aviez fortune, étiez-vous heureux ? Non point. Vous aidiez, il est vrai, mais est-ce que vous vous aidiez vous-même ? Non point.
Il faut un équilibre dans une vie. Lorsqu’il y a trop de hauts, lorsqu’il y a trop de bas, le bonheur tend à s’éloigner. Il attend. Le bonheur n’est point tangible, mais c’est une énergie. Cette énergie est présente chez tout être qui ressent et qui la veut. Tout être a besoin de bonheur. Il n’est point difficile d’accueillir celui-ci... Une pensée qui nous fait sourire, un jeune animal que vous caressez et qui vous regarde en quêtant d’autres caresses et qui vous fait sourire. Ceci est un moment de bonheur.
Dans votre quête, à la surface de votre Terre, vous y êtes toujours, mais sur un autre plan, un plan plus élevé. Vous reconnaissez les arbres, les plantes. Il est vrai, ils sont plus lumineux.
Nous allons marcher ensemble et, tout au long, nous vous expliquerons. Je dis NOUS,  car nous sommes plusieurs. Nous vous expliquerons l’évolution de l’âme dans la matière.
Il y a des milliers d’années, vous n’étiez qu’une cellule. Des milliers, des millions d’années. Vous avez été créés par un Être supérieur, notre Père à tous. Cette semence vient de lointaines planètes, mais tous et toutes ont été une parcelle de l’Amour tout-puissant.
Vous semblez surpris. Il est vrai que c’est beaucoup pour vous, maintenant. Mais laissez vos questions pour plus tard car vous n’aurez point besoin de les poser... Vous comprendrez au fur et à mesure de votre chemin. Voyez la beauté, chaque côté de vous, emplissez votre coeur de cette beauté. Ceci fait partie du bonheur. Laissez votre cerveau, je pourrais dire, à côté de vous et, à partir de ce moment, ne pensez qu’avec votre coeur. C’est le principal moteur du bonheur. »
Les trois personnages poursuivent leur route, l’âne, la jeune fille et le jeune homme. Tout en poursuivant sur ce chemin, l’âne continue son explication du bonheur :
« Vous savez, il n’est point nécessaire d’être plusieurs. Vous seul, votre être suffit à ce bonheur. Nul besoin de chercher à l’extérieur ce que vous avez à l’intérieur. Alors, jeunes gens, réfléchissez bien à ces paroles. Il faut d’abord être en accord, en accord complet, en symbiose avec votre personne.
Vous devez vous sentir complet et lorsque le temps est venu, lorsque vous aimez autant la personne que vous êtes à l’extérieur qu’à l’intérieur, vous êtes un être complet. Vous êtes prêt à affronter, si on peut dire, l’extérieur.
L’extérieur peut vous sembler quelquefois hostile. Il n’en tient qu’à vous de changer votre perception. Ne dites-vous point un verre à moitié vide ou un verre à moitié plein ? Lequel des deux vous semble plus réconfortant, plus optimiste ? »
Sur ce, nous nous dirigeons tout droit vers un autre messager.
« Regardez alentour, autour de vous, tous ces paysages, ces montagnes, ces arbres, ces fleurs. Tout respire le bonheur, la vie. Tout est vivant. Tout a été créé dans le but que vous jouissiez du bonheur d’être. Votre vue, votre odorat, tous vos sens...
Vous êtes incarnés, alors profitez de tous vos sens, profitez du bonheur de toucher une fleur, les pétales, la douceur... Humez cette fleur, regardez, entendez l’abeille qui butine cette fleur. Tous vos sens sont en alerte. Profitez de tout. »
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Nos amis poursuivent leur route. L’âne, la jeune demoiselle et le jeune homme. Ils poursuivent ainsi durant quelques heures, tout en bavardant et prenant conscience de la nature qui les entoure, une nature riche, une nature verdoyante et odorante. Pour permettre à ces jeunes gens d’assimiler, d’interpréter toutes les subtilités que la nature nous envoie.
Ils arrivent à une croisée de chemins. Ils demandent alors à l’âne : « Quelle route doit-on prendre ? »
« Suivez votre intuition. Dans quelle direction voulez-vous aller ? Qu’est-ce que votre coeur vous dicte ? », répondit l’âne.
Les jeunes gens se regardent. Tous les deux mentionnent... « Vers la droite ».
« Alors, allons-y », dit l’âne.
Ils défilent, toujours sur un chemin. Tout à coup, à l’orée d’un bois, ils y découvrent un chevreuil. Celui-ci avance, se place devant nos amis et, lui aussi, se met à parler. Les jeunes gens se regardent... « Nous n’en sommes point à nos premières surprises et je crois que ceci continue. »
Le chevreuil les regarde avec un oeil attendrissant, plein d’amour.
« Je vous souhaite la bienvenue dans mon royaume, dit-il. Regardez cette forêt, ceci est mon territoire. J’y ai élu domicile avec plusieurs de mes amis. Nous y vivons en paix. Ceci est un territoire de paix. »
Le chevreuil poursuit en ces termes : « Lorsque nous avons une préoccupation, un dérangement à l’intérieur, nous devons, par notre nature, sortir ceci ou l’exprimer à voix haute pour que ceci s’éloigne.
Il y a bien quelques fois des petits tracas, mais nous nous en remettons à notre Père qui pourvoit à tous nos besoins. Alors, lorsque ce petit tracas se présente, il nous suffit de le libérer.
Il y a plusieurs façons de libérer, en respirant profondément, en le sortant par la parole, et en demandant que ce qui nous tracasse nous soit enlevé par notre Bienfaiteur.
Nous sommes des gens de paix. Nous marchons, nous profitons de cet environnement que vous voyez, qui s’étend à des milliers, des milliers et des milliers de kilomètres.
Vous voyez le ruisseau où nous pouvons nous abreuver. Maintenant, c’est la période où tout est verdoyant. Nous avons pleinement à manger et à boire. Nos enfants grandissent dans cet atmosphère de paix.
Vous savez, il est important d’être loin des tracas. Lorsque nous sommes à l’intérieur de nous, que nous sommes bien entourés, par le fait même, nous sommes loin des tracas. Si ces moments se présentent à vous, questionnez-vous. Préférez-vous vivre dans vos tracas ou bien vivre en dehors de vos tracas ? Vous me répondrez : En dehors.
Alors, il est important pour vous de vivre maintenant, aujourd’hui, ce moment, cet instant. Est-ce que tout n’est point à votre goût ici ? Nous sommes dans le moment présent. Vous n’avez point à penser à ce qui se passera quand vous continuerez votre chemin.
Vous êtes entourés. Il y a de bonnes gens autour de vous. Vous ne les voyez peut-être point avec vos yeux, mais nous, nous les voyons. Il y a une multitude d’êtres autour de vous. Vous faites des yeux ronds ? Mais ces êtres vous veulent du bien. Ce sont des êtres de haut niveau qui vous accompagnent pour vous protéger. Nous avons, nous aussi, nos êtres de haut niveau. Ce sont les mêmes que les vôtres.
Nous sommes une famille, une grande famille. Tous les êtres, ici, sur ce territoire, sont des êtres qui ne font qu’UN. Vous verrez, à mesure que vous avancerez, la profondeur de tout ce qui est. Chacun de vous, jeune fille et jeune homme, êtes un être à part entière, mais qui est uni à nous. Nous sommes tous unis.
Lorsque vous serez dans des dispositions favorables, je dirais dans quelques temps, vous pourrez ressentir l’énergie que nous dégageons quand l’un de nous est près de vous. Vous semblez sceptiques. Laissez-vous un peu de temps pour assimiler tout ce qui a été dit.
Nous sommes énergie, nous faisons partie d’un tout , nous sommes unis.
Que la paix soit avec vous.
Je vous accompagne pour faire un bout de chemin. »
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Ils sont quatre dorénavant sur le chemin, à échanger, à discuter, à regarder, à sentir.
Ils arrivent près d’un cours d’eau. Ils longent ce cours d’eau. Il semble y avoir une différence dans la clarté de ce cours d’eau. Les gouttelettes scintillent. Ce ruisseau est tellement clair qu’ils peuvent s’abreuver de son eau.
Ils marchent pendant un temps. Tout autour d’eux est comme un joyau. Tout est vert, différents tons de vert. Ils y voient ce qui semble être une cabane, une petite maisonnette entre des arbres. Ils décident de s’y arrêter. Il y a là de quoi se ressourcer. Il y a de la nourriture sur la table. 
Nos deux amis se posent une question : « Est-il permis pour nous de prendre cette nourriture ? » Mais elle semble être là pour eux. Alors, il est temps de se restaurer.
La nourriture sur la table est différente de celle qu’ils connaissent, en ce sens que l’odeur qui s’en dégage sent le divin, pourrait-on dire. Ils mangent donc ce pain qui a été fraîchement cuit. Ils ont à boire. Une belle eau fraîche. Leur estomac est content. Ils se nourrissent tout en discutant avec leurs compagnons de voyage.
Quand ils se sont restaurés, ils gardent le restant avec eux. Ils remettent tout en ordre et repartent d’un bon pied.
Ils quittent le bois. Ils sont dans une prairie. Ils voient toutes sortes de formes qui leur sont inconnues. Des formes ailées, non point des oiseaux, mais des petites créatures qui leur sourient. De gentils petits bonhommes qui les suivent tout intrigués car, habituellement, nul ne les voit. Mais ils savent qu’ils sont aperçus. Cependant, de part et d’autre, il n’y a aucune crainte. Dans la tête des jeunes gens, cela semble de plus en plus naturel. Ils sont de moins en moins surpris par leurs visions. Serait-ce un changement dans leurs perceptions ? Probablement. Au fur et à mesure de leur voyage, leurs esprits s’ouvrent à l’inconnu.
Ils voient un renard qui s’approche.
Il les regarde.
« Que faites-vous ? Êtes-vous perdus ? Avez-vous besoin de renseignements, du chemin à suivre ? »
« Non point. », répondent les jeunes gens.
Le renard ajoute alors : « Vous êtes bien accompagnés. Auriez-vous besoin d’un lieu  pour vous reposer ? Je connais un endroit où je peux vous conduire. Nous pourrions, de ce pas, discuter sur votre moment présent, de la façon que vous voyez votre moment présent.
Vous savez, nous, du genre animal, le moment présent est tout ce qui compte. Vous pourriez bien dire qu’on n’a point d’intelligence, qu’on n’a point la capacité de voir au-delà. Non point. Qui indique ‘ moment présent ’, indique ‘ dans le coeur .
Nous vivons certes par instinct. Mais par ailleurs, certaines sortes d’animaux ont une manière de vivre bien précise, une hiérarchie. Prenez mes frères les loups, ils ont un plan de vie bien établi dans leur communauté.
Les mères, chez les mammifères, prennent soin de leurs petits de multiples années pour leur enseigner tout ce qui concerne la vie.
Quelquefois, vous les humains pourriez prendre exemple sur les animaux. À ce que j’entends, plusieurs humains délaissent leurs petits. Inconsciemment et consciemment. Le coeur n’y est point.
Lorsque l’on parle du coeur, on ne parle point du coeur physique, mais bien du coeur spirituel, l’âme. Nous aussi, nous avons une âme. Les arbres, les fleurs et même les pierres sont vivantes.
Je vois, dans votre regard, vos yeux qui s’agrandissent. Quelquefois, d’interrogation, quelquefois de satisfaction.
Nous sommes dans un environnement qui n’est point dans votre réalité quotidienne, mais dans une réalité tout de même. Ce que vous voyez ici fait partie d’une réalité, la réalité du coeur.
Dans votre vie quotidienne, il y a des moments où vous avez besoin de penser, d’analyser. Vous n’êtes point alors dans cette réalité du coeur. Ici, c’est la réalité du coeur, de l’amour, du partage, de la paix. Tous et chacun pouvez venir dans cette réalité, quand vous le voulez. Il s’agit d’être dans votre coeur. »
Nous continuons notre chemin.
Le renard termine par ces mots :
« Nous irons dans un endroit à l’abri pour y dormir, non point qu’il y aura du danger, mais un toit sur votre tête pour que vous ne soyez dépaysés. Ceci est non loin d’ici. »
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Nos amis sont dans un endroit sec, à l’abri des intempéries.
Ils ont sommeillé. Ils ont passé une nuit quelque peu agitée, se remémorant la journée passée, accompagnés de leurs guides, quelque peu insolites, selon leur point de vue.
Mais ils n’en font point de cas. C’est qu’ils ne se demandent point où cela les mènera. Ils acceptent ce qui leur est donné. Ils ont même hâte de savoir ce qui se passera dans cette journée qui débute.
Ils sont surpris à leur réveil. Sur la table, il y a de la nourriture. Ils n’ont point besoin d’aller chercher l’eau. Ils n’ont point besoin de faire cuire le pain. Tout est déjà sur place.
Hum ! Ils commencent à aimer cette façon de vivre car, dans leur pensée, ils avaient imaginé un pain sortant du four — et non cette odeur — et un bol de lait chaud pour se réchauffer même si le temps est doux.
Ils se lèvent donc et cassent la croûte, accompagnés de leurs amis, mais eux ne mangent point.
La jeune demoiselle pose la question : « Mais vous ne vous restaurez point ? »
Et l’âne de répondre : « Nous n’avons point besoin de ce genre de nourriture. Nous avons tout ce qu’il faut. Notre corps a dépassé ce besoin. Il est à un stade où seulement la nourriture de l’âme nourrit le corps au complet. Vous comprendrez à mesure de votre avancement spirituel. Pour l’instant, restaurez-vous, nous avons une longue journée avant votre grand départ.
Oui, votre départ se fera aujourd’hui. L’enseignement, pour l’instant, n’est point terminé mais, au bout de la journée,  vous aurez tout en mains pour poursuivre votre chemin où vous êtes, dans votre réalité. »
Alors, les jeunes gens se restaurent.
Ils quittent donc cette demeure pour suivre leur chemin. Ils sont maintenant plusieurs.
Tout en parlant, en jasant, les guides posent des questions sur leur vie courante. Étonnamment, les jeunes gens s’interrogent. Ils ont de moins en moins de facilité à refaire, à répéter leur journée respective. Ils se regardent, haussent les épaules. Cela n’est point important. Ils aiment être dans cet univers de douceur, de calme. Ce n’est point le brouhaha quotidien. Et ils sont loin de ce quotidien.
La route est maintenant beaucoup plus large. Serait-ce qu’ils sont près d’une cité ? Probablement. Les jeunes gens demandent s’il y a une ville toute proche.
Un des guides répond : « Vous pouvez dire qu’il y a en effet une ville, non point comme la vôtre. Mais il y a un rassemblement d’êtres de haut niveau. On y pratique le chant, la danse. Il y a des enseignements aussi sur les Étoiles, sur les Planètes. Ce sont des êtres qui sont d’un âge très avancé par rapport à vous, jeunes gens. Ce sont des Sages. Lorsque nous avons besoin d’une réponse, nous, les guides, nous allons les trouver, nous allons leur demander conseil et ils se font un plaisir de nous répondre. Ils savent, même avant qu’on leur pose la question, car ils savent ce que nous allons leur poser et donc également la réponse. Nous sommes tout près. »
Le jeune homme demande : « Je ne vois rien. Il n’y a rien. »
Les guides demandent de fermer les yeux, à la jeune fille et au jeune homme. Ils acquiescent. Leurs yeux sont fermés.
L’âne demande : « À quel endroit aimeriez-vous être, plus que tout ? »
Le jeune homme, de répondre : « Un château. »
Il ouvre les yeux et voit un château, un immense château. L’âne pose la même question  à la jeune fille.
Et la jeune fille répond : « Une cité de cristal. » Elle ne sait point pourquoi elle mentionne ceci, elle n’en a jamais vu... Elle ouvre les yeux. C’est un château en cristal. Il brille sous le soleil.
Les deux jeunes gens sourient. Ils n’en reviennent tout simplement point. C’est au-delà de leurs pensées. Ils avancent.
Le jeune homme dit : « Je ne suis vraiment point dans la réalité. Nous n’avons point ce genre de demeures. »
Devant la porte, il y un homme qui se tient, un homme de blanc vêtu. Dans ses yeux, il y a l’immensité de la mer. Il sourit aux jeunes gens, leur souhaite la bienvenue dans son humble demeure.
Il s’adresse à eux : « Je ne suis point seul dans cette demeure. Nous sommes plusieurs  à répandre l’amour, la paix à tous ceux et celles qui désirent ce bonheur intérieur. Et vous, jeunes gens, que désirez-vous ? »
La jeune fille de répondre : « La confiance et l’amour. L’intelligence, le bonheur éternel. »
« Bien, bien ! Et vous, jeune homme, que désirez-vous ? », clame-t-il.
Le jeune homme dit :« Avant de débuter ce voyage, je désirais beaucoup d’argent, à profusion. Des maisons, des demeures, à profusion. Je désirais gérer, je désirais être quelqu’un d’important. »
« Et maintenant ? », de demander l’homme.
« Tout ça est disparu, envolé, répondit le jeune homme. Je n’y comprends rien, mais ce que je veux, c’est être heureux, remplir ce vide à l’intérieur, aider tous ceux et celles qui ont besoin. Une approche différente de ma part, un lien entre des personnes, un lien particulier. »
Et l’homme leur dit alors : « Vous avez gagné le droit d’entrer dans ma demeure. Il faut être un être d’amour pour entrer dans cette cité et le parcours que vous avez fait vous a transformé. Vous mettez maintenant les pieds dans cette cité de paix, d’amour qui est maintenant vôtre.
Venez ! Que la fête commence ! »
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Les jeunes gens sont invités à entrer dans le château, ainsi que leurs guides.
Les portes s’ouvrent sur un immense hall illuminé. Il y a tellement de lumière qu’ils clignent des yeux. Ils mettent la paume de leur main au-dessus de leurs yeux pour s’habituer à cette lumière intense qu’ils ne connaissent point. C’est que tout, à l’intérieur, brille.
C’est un amalgame de couleurs, bleu, rose, cristallin, blanc. Toutes les couleurs possibles y sont présentes. Non seulement sur la structure, mais les êtres présents ont aussi toutes sortes de couleur et toutes sortes de formes.
Les jeunes gens ne reconnaissent point ces êtres, mais ils sont en confiance. Ces êtres sont d’une paix profonde, un amour profond, un amour réciproque.
Ils sont invités à s’asseoir, une grande table apparaît. Et, sur cette table, des victuailles à profusion.
Lorsque les êtres s’installent, ils prennent forme. Formes féminine, masculine, on ne saurait dire, mais ils sont présents, assis, souriant aux jeunes gens. Même leurs guides prennent forme humaine. Il s’agit vraiment d’un monde à part.
L’être qui les a invité à entrer prend parole.
« Bonsoir mes amis, il y a fête, car des jeunes gens parmi nous ont dépassé leurs croyances, dépassé tout ce qu’ils avaient pensé.
Il s’agit pour eux d’un second départ. Ils ont le choix. Rester ici ou retourner d’où ils viennent. Le choix leur appartient.
Mais, pour le moment, place à la fête. Il y aura toujours place pour le choix. En ce moment ou en un autre temps. Nul besoin de décider maintenant.
Vous avez parcouru un chemin, votre chemin. Vous pouvez décider si vous êtes prêts ou non à faire le saut ou à retourner, en ayant en vous les capacités d’élever d’autres gens, d’autres coeurs. Votre mission est simple, vous le savez, c’est celui de trouver le bonheur.
Le bonheur vous garde dans le moment présent.
Le bonheur vous garde dans de hautes vibrations.
Et le bonheur égale l’amour, la foi en vous, mes amis.
Il est important d’avoir foi en vous, en vos capacités.
Alors, prenez tout votre temps. D’ailleurs, ici le temps n’existe point. Si vous retournez exactement où vous étiez, un court laps de temps se sera écoulé. Vous pouvez décider d’y retourner au moment même où vous êtes entrés dans cette dimension. Pensez..., et vous y êtes.
Je commence à connaître un peu vos intentions. Un sourire est sur vos lèvres. Ceci est de bon augure.
Alors, trêve de bavardage, le moment est à la fête. Et que celle-ci commence.

Mes bénédictions à tous. »

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